Extrait de l'émission, Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, Acupuncture, ostéopathie, hypnose..... :
les médecines complémentaires ont-elles de superpouvoirs ?
Ce style de Qi Gong est l’un des plus anciens de Chine.
Transmis secrètement de génération en
génération, il fut élaboré
il y a environ 1700 ans
par les taoïstes des monts Kunlun en observant les mouvements
des oies qui peuplaient les environs.
Néanmoins ceux-ci ne pouvaient le transmettre
qu’à une seule personne et uniquement
après 70 ans !
En 1978, Yang Meijun (1896-2002), 27ème
héritière du style, après maints
événements difficiles suite aux exactions de
l’invasion Japonaise et de la révolution
culturelle, décida à l’âge de
70 ans de briser la tradition est d’offrir son savoir
à toute la population.
Les temps changeaient et le monde avait besoin de plus
d’harmonie, ainsi, elle qui avait reçu
l’enseignement privé, à partir de ses
13 ans, de son grand-père âgé de 73
ans, elle se mit à soigner les personnes malades et
à transmettre ses techniques dans le parc « Xuanwu
» à Pékin.
Par ailleurs, guérissant tellement de personnes les gens
l’appelèrent « Yang la bonté
divine ».
En 1980, devant les bénéfices de santé
que cette méthode physique apportait aux personnes, le style
de l’Oie Sauvage fut promu dans toute la Chine et des
millions de personnes le pratiquèrent.
Par la suite elle continua à le propager à
Hong-Kong, au Japon et dans le monde entier.
Ainsi de nos jours, de nombreuses personnes peuvent tirer les
bénéfices énergétiques de
la pratique de ce Qi Gong. Alliant la respiration à des
mouvements effectués lentement, ce système
physique permet de détendre le corps, de gagner en
équilibre, en coordination et en souplesse, puis avec une
pratique assidue, de rééquilibrer et de renforcer
les organes du corps humain.
Le Qi Gong - Oie Sauvage - Grand enchainement 1 sur 2 :
Le Qi Gong - Oie Sauvage - Grand enchainement 2 sur 2 :
Le Qi Gong des Huit pièces de Brocard :
On attribet historiquement la création du Ba Duan Jin (huit
pièces de Brocart), au Général Yue Fei
(1103-1141). Héros national, pourtant
exécuté par son propre empire, il codifia un
système de Qi Gong simple afin de fortifier ses troupes. On
lui attribue d’ailleurs aussi la création des
boxes Xin-Yi et des serres de l’aigle.
Ce Qi Gong est très simple à mémoriser
et à exécuter. Il fait travailler
l’ensemble du corps de façon souple et
harmonieuse. Les tendons et les muscles s’assouplissant
et se renforçant au fur et à mesure des
différentes ouvertures et fermetures des membres du corps,
ceci effectué en harmonie avec le souffle.
Les Ba Duan Jin en position debout d'après Zhou Shuguan
(1895)
Le Qi Gong des Marches Lentes :
« Qi Gong » signifiant en français
(à peu prés), le travail du souffle vital, il
existe de nombreuses formes en Chine et dans le monde.
Lao Tseu, Confucius et le mythique premier empereur Chinois Huang ti
(vers 2700av J.C), dans leurs dires ou leurs écrits,
parlaient déjà de ce principe vital qui nourrit
le Ciel, la Terre, l’Homme et toutes choses dans
L’Univers. Le but pour l’homme étant
d’harmoniser son corps et son mental pour se laisser envahir
par cette source universelle.
Dés lors de multiples formes de Qi Gonq aux influences
Taoïste, Bouddhiste, ou Confucianiste furent
inventées au cours des siècles par les sages
existants.
« Chasser le canards », « jouer de
l’accordéon », « essuyer la
glace », « jouer du ballon », «
porter un ballon », « caresser le museau du chat
», « marcher sur la glace » sont autant
d’exercices de travail de Qi Gong afin de
détendre, coordonner et harmoniser son corps et son esprit.
Le Qi Gong statique ou les différentes formes de méditation :
Il existe de nombreuses formes de méditation, debout, assis sur une chaise, allongé, ou assis en position les jambescroisées.
Les styles de Tai-chi en ont aussi intégré. Les positions de l’arbre (ou du pieu) Zhan Zhuan Gong, et la position Santishi (en Xing Yi Chuan) étant des positions très anciennes.
Posture de l’arbre « Zhan Zhuan Gong »
Posture en Zazen, utilisé aussi en Chan (Zen chinois)