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Chang San Feng (930- ?)

(Source: traduit et extrait de The mystical life of Chang San Feng de John Hancock)

Chang était connu jeune sous le nom de Chun Pao. Né dans une famille riche dévouée au Taoïsme. Ayant étudié les classiques, et étant doué, Chang occupa un bon poste dans le gouvernement de l’empereur Yuan, néanmoins se sentant enfermé dans ses fonctions administratives, Chang quitta le monde des affaires en quête de réalisation spirituelle. Quittant sa région natale il partit à travers la Chine.

Il étudia tout d’abord au Temple de Shaolin où durant 9 ans il étudia les textes du Bouddhisme en apprenant en parallèle la boxe de Shaolin avec ses formes imitant les animaux : le tigre, la grue, le léopard, le serpent et le dragon, ainsi que la méditation Chan. Mais n’ayant pas encore trouvé la grande harmonie il partit une nouvelle fois le long des routes. Durant son expédition il traversa de nombreuses places célèbres du Taoïsme. Dans l’une d’elle il rencontra un sage du nom de Ho Lung, dit dragon de feu. Le Maître aimait bien Chang et le prit comme disciple. Durant 9 nouvelles années il apprit auprès de lui les secrets de l’alchimie et de l’immortalité. Ayant appris à Chang comment former « l’élixir éternel » dans son corps, il se serait transformé en dragon, puis rejoignant les nuages, il se serait dissout pour retourner au Paradis.

Chang voyagea dés lors jusqu’aux monts Wu Tang. Ici sur ces sommets escarpés, il combina les principes taoïstes avec les mouvements du corps, du souffle et de l’esprit, pour arriver à composer en soi « l’élixir éternel ». Devenant harmonie avec la nature, il acheva le grand Tao et devint immortel. Désormais, on le surnomma le Maître des 3 pics car sur ces sommets il excellait dans la pratique de ses cinq plaisirs : l’épée dansante sous la lumière de la Lune, faire du Tai Chi les nuits sombres, escalader les montagnes les nuits bleutées, étudier les classiques les nuits pluvieuses, et méditer à minuit.

Maître Chang est aussi considéré comme le père du Tai-Chi-Chuan. Il trouvait que ceux qui pratiquaient les formes martiales mettaient trop de force, et contemplant le combat entre un serpent et une pie il aurait été instruit le soir même par Yu Huang (l’empereur de jade) des principes du Tao que le serpent et la pie connaissaient d’une façon innée. Chang créa, ainsi, un nouvel art martial appelé " Boxe du Faite Suprême ", basé sur les principes reliant l’énergie interne et sur le fait que le calme l’emporte sur l’agressivité et que le souple l’emporte sur la rigidité.
San Feng Shan fut appelé Chang Sang Feng ou Maître des trois sommets car selon certains il se défendait si bien que l’on pouvait imaginer qu’il avait trois mains, pour d’autres c’était parce que les trois sommets où il résidait était comme une main tendue vers le paradis, et pour d’autres encore c’était parce qu’il était passé maître dans trois connaissances : les classiques chinois, la boxe du " Boxe du Faite Suprême " et le taoïsme.

Il est dit que lorsque Chang devint immortel, la nature s’écartait devant lui. Les grues venaient s’asseoir à côté de lui et surveillaient que les serpents ne viennent le mordre. Les singes des montagnes étaient devenus ses amis, et l’un d’eux devint même un de ses disciples. Son nom aurait été Hsao Ting ce qui signifie « grande stabilité », Chang s’entraînant avec lui au Tai-Chi-Chuan
Par ailleurs, Chang San Feng en temps que taoïste accompli ne mangeait plus de viande, ni de légumes cuisinés. Son disciple singe lui apportait des fruits sauvages. Il est dit aussi que Chang n’utilisait pas de pierre pour allumer le feu, il allumait les branchages avec l’énergie qu’il transmettait par sa paume. Néanmoins, il tuait ou éloignait les tigres et les animaux sauvages qui voulaient attaquer ses compagnons, ou lui-même, en appliquant les techniques de sa boxe du Tai-Chi..
Maître Chang eut peu de disciples, mais ceux qui apprenaient avec lui étaient très compétents. Quand l’empereur Ming établit sa nouvelle dynastie, il envoya des hommes à la recherche de ce personnage sur qui circulaient d’étonnantes histoires. Néanmoins, ils n’arrivaient à le trouver car à l’arrivée des hommes, il se rendait invisible. L’empereur fut si impressionné par la renommée de Chang qu’il fit ériger un temple en son honneur sur le mont Wu Tang. De temps en temps, une fois le temple terminé, le maître venait s’y reposer parmi les moines.
L’hiver, le maître aimait se promener dans la neige aux alentours, mais quand parfois les moines voulaient le retrouver, ils ne le pouvaient pas, car celui-ci ne laissait aucune trace. Quand il méditait d’ailleurs, la neige se dissipait autour de lui et au sol l’herbe était comme au printemps, tant son Chi était intense. A cette époque nombres de moines du mont Wu Tang étaient les témoins de ces nombreux phénomènes extraordinaires. Il est dit aussi que lors de méditations, alors que la pièce était close, sa robe volait de tout part, d’autres fois il entrait en lévitation, et d’autres fois encore, les murs de la pièce vibraient de sa respiration vitale interne.

Plus tard, un nouvel empereur Ming envoya des hommes une nouvelle fois à sa recherche. Invitation lui fut faite de venir au palais impérial pour relever un défi martial. Maître Chan, pour une fois accepta l’invitation et se présenta simplement. Là il proposa à l’empereur que chacun choisisse un animal pour faire le défi. L’empereur qui connaissait la réputation d’immortel de Chan accepta en se demandant s’il n’allait pas faire apparaître un puissant dragon contre son tigre affamé. Mais le maître choisit …un papillon. Celui-ci voletait dans la cage, mais le tigre furieux n’arrivait à le briser. Epuisé, le tigre s’affala sur le sol, et le papillon se posa délicatement sur son museau. Chang San Feng dit alors à l’empereur voici l’essence même du Tai-chi-chuan lorsque la douceur triomphe de la raideur, le doux l’emporte sur la force, et le calme l’emporte sur l’agressivité. Purifiez votre cœur, videz votre esprit des dépendances, et vous embrasserez le Grand-Tout, vous connaîtrez le Tao !
Retournant au mont Wu Tang, le vénérable Chang décida de se retirer. Enseignant ses derniers secrets à ses amis et au singe Hsao Ting, il voyagea seul à travers le pays. On dit qu’il devint plus espiègle, on commençait d’ailleurs à le surnommer Lop Tar, " le taoïste peu soigneux ", car ses cheveux longs pendaient négligemment et souvent il éclatait d’un rire puissant. Jusqu’au jour où,… il disparut.

Certains disent que Lo Hung, son ancien Maître « dragon de feu », vint le chercher pour le guider jusqu’au Palais Céleste. D’autres disent qu’il se serait caché dans montagnes brumeuses, coupé de l’avidité du monde, il sommeille jusqu’au jour où il reviendra, parmi nous, pour nous apporter de nouveaux précieux conseils.
Certains disent que tout ceci n’est que folie. Mais ceux qui savent, eux,…le font.



(Source : extrait de l’interview de Maître Tian Liyang paru dans le magazine Samourai n°2 de Février 2009)

"Quelle est l’origine du Wushu de Wudang ?"

Zhang Sanfeng a vécu sous la dynastie des Song, au 12 ème siècle. Il a d’abord pratiqué le Wushu de Shaolin. Puis il est venu à Wudang et s’est initié au Taoïsme. L’art martial doit correspondre à la nature aux 5 éléments. Zhang Sanfeng a beaucoup médité avant de créer le style interne de Wudang.

"Le village de Chen Jia Gou, où est né le Tai-chi Chen se trouve à quelques centaines de kilomètres au nord. Y a-t-il eu des échanges entre Chen Jia Gou et Wudang ?"

Non la source n’est pas chen Jia Gou. A la fin du 19 ème siècle la religion taoïste a été persécutée et on a oublié jusqu’à l’existence même de Wudang, c’est pourquoi les autres styles se sont développés.

"Comment le style de Wudang est-il devenu célèbre ?"

L’empereur Hui Zhong avait invité Zhang Sanfeng au palais impérial. Durant son voyage il a été attaqué par des bandits : il est descendu de son véhicule et s’est battu seul contre 100 adversaires. Du coup il est devenu célèbre dans toute la Chine et les gens ont afflués à Wudang. Huit écoles différentes se sont créées : tous les moines taoïstes pratiquaient les arts martiaux et Wudang est devenu plus célèbre que Shaolin.
Dans le Wushu de Wudang, la théorie taoïste dirige la pratique des arts martiaux dans le respect de la nature. Les techniques de combat sont très puissantes mais l’objectif est d’abord de renforcer le corps…

"Quelles sont les origines du Tai-Chi-Chuan ?"

Il y a eu deux écoles, l’école du sud et l’école du nord. L’école du sud, avec Zang Song Xi s’est développée dans la ville de Lanzong. Elle a beaucoup d’héritiers dans la région de Shanghai L’école du nord a été créée sous les Ming par un moine taoïste dans le Shanxi. Ce moine a eu pour disciple Wang Zhong Yu. Wang s’est rendu dans le Hénan à Zhaobao. Là, il a rencontré un jeune garçon Jan Fa qui est devenu son élève. Jian fa a eu deux disciples : Chen Wangting et Zhabao. Chen Wangting est le créateur du style Chen, l’école du nord de Tai-chi-Chuan. Mais son successeur Chen Fake n’a jamais voulu dire que son style venait de Wudang. Aujourd’hui, chaque année tous les grands maîtres de Tai-Chi se réunissent à Wudang. Le gouvernement avait essayé de supprimer le Taoïsme. Autrefois les gens pratiquaient en secret durant la nuit. C’est seulement en 1988, avec la visite de Qio Shi, le président de l’assemblée Nationale, que le Wushu de Wudang a commencé à se développer avec l’aide du gouvernement.



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