(Source: traduit et
extrait de The mystical life of Chang
San Feng de John
Hancock)
Chang
était connu jeune sous le nom de Chun Pao.
Né dans une famille riche dévouée au
Taoïsme. Ayant étudié les classiques, et
étant doué, Chang
occupa un bon poste dans le
gouvernement de l’empereur Yuan, néanmoins se
sentant enfermé dans ses fonctions administratives, Chang
quitta le monde des affaires en quête de
réalisation spirituelle. Quittant sa région
natale il partit à travers la Chine.
Il étudia tout d’abord au Temple de Shaolin
où durant 9 ans il étudia les textes du
Bouddhisme en apprenant en parallèle la boxe de Shaolin avec
ses formes imitant les animaux : le tigre, la grue, le
léopard, le serpent et le dragon, ainsi que la
méditation Chan.
Mais n’ayant pas encore trouvé la grande harmonie
il partit une nouvelle fois le long des routes. Durant son
expédition il traversa de nombreuses places
célèbres du Taoïsme. Dans
l’une d’elle il rencontra un sage du nom de Ho
Lung, dit dragon de feu. Le Maître aimait bien Chang et le
prit comme disciple. Durant 9 nouvelles années il apprit
auprès de lui les secrets de l’alchimie et de
l’immortalité. Ayant appris à Chang
comment former « l’élixir
éternel » dans son corps, il se serait
transformé en dragon, puis rejoignant les nuages, il se
serait dissout pour retourner au Paradis.
Chang voyagea
dés lors jusqu’aux monts Wu Tang.
Ici sur ces sommets escarpés, il combina les principes
taoïstes avec les mouvements du corps, du souffle et de
l’esprit, pour arriver à composer en soi
« l’élixir éternel
». Devenant harmonie avec la nature, il acheva le grand Tao
et devint immortel. Désormais, on le surnomma le
Maître des 3 pics car sur ces sommets il excellait dans la
pratique de ses cinq plaisirs : l’épée
dansante sous la lumière de la Lune, faire du Tai Chi les
nuits sombres, escalader les montagnes les nuits bleutées,
étudier les classiques les nuits pluvieuses, et
méditer à minuit.
Maître
Chang est aussi considéré comme
le père du Tai-Chi-Chuan.
Il trouvait que ceux qui
pratiquaient les formes martiales mettaient trop de force, et
contemplant le combat entre un serpent et une pie il aurait
été instruit le soir même par Yu Huang
(l’empereur de jade) des principes du Tao que le serpent et
la pie connaissaient d’une façon innée.
Chang
créa, ainsi, un nouvel art martial appelé " Boxe du Faite Suprême
",
basé sur les principes reliant
l’énergie interne et sur le fait que le calme
l’emporte sur l’agressivité et que le
souple l’emporte sur la rigidité.
San Feng Shan
fut appelé Chang
Sang Feng ou Maître
des trois sommets car selon certains il se défendait si bien
que l’on pouvait imaginer qu’il avait
trois mains, pour d’autres c’était parce
que les trois sommets où il résidait
était comme une main tendue vers le paradis, et pour
d’autres encore c’était parce
qu’il était passé maître dans
trois connaissances : les classiques chinois, la boxe du " Boxe du Faite Suprême
" et le taoïsme.
Il est dit que lorsque Chang
devint immortel, la nature
s’écartait devant lui. Les grues venaient
s’asseoir à côté de lui et
surveillaient que les serpents ne viennent le mordre. Les singes des
montagnes étaient devenus ses amis, et l’un
d’eux devint même un de ses disciples. Son nom
aurait été Hsao
Ting ce qui signifie «
grande stabilité », Chang
s’entraînant avec lui au Tai-Chi-Chuan.
Par
ailleurs, Chang San Feng
en temps que taoïste accompli ne
mangeait plus de viande, ni de légumes cuisinés.
Son disciple singe lui apportait des fruits sauvages. Il est dit aussi
que Chang
n’utilisait pas de pierre pour allumer le feu, il
allumait les branchages avec l’énergie
qu’il transmettait par sa paume. Néanmoins, il
tuait ou éloignait les tigres et les animaux sauvages qui
voulaient attaquer ses compagnons, ou lui-même, en appliquant
les techniques de sa boxe du Tai-Chi..
Maître Chang
eut peu de disciples, mais ceux qui apprenaient
avec lui étaient très compétents.
Quand l’empereur Ming
établit sa nouvelle
dynastie, il envoya des hommes à la recherche de ce
personnage sur qui circulaient d’étonnantes
histoires. Néanmoins, ils n’arrivaient
à le trouver car à l’arrivée
des hommes, il se rendait invisible. L’empereur fut si
impressionné par la renommée de Chang
qu’il fit ériger un temple en son honneur sur le
mont Wu Tang. De temps en temps, une fois le temple terminé,
le maître venait s’y reposer parmi les moines.
L’hiver, le maître aimait se promener dans la neige
aux alentours, mais quand parfois les moines voulaient le retrouver,
ils ne le pouvaient pas, car celui-ci ne laissait aucune trace. Quand
il méditait d’ailleurs, la neige se dissipait
autour de lui et au sol l’herbe était comme au
printemps, tant son Chi était intense. A cette
époque nombres de moines du mont Wu Tang étaient
les témoins de ces nombreux phénomènes
extraordinaires. Il est dit aussi que lors de méditations,
alors que la pièce était close, sa robe volait de
tout part, d’autres fois il entrait en lévitation,
et d’autres fois encore, les murs de la pièce
vibraient de sa respiration vitale interne.
Plus tard, un nouvel empereur Ming
envoya des hommes une nouvelle fois
à sa recherche. Invitation lui fut faite de venir au palais
impérial pour relever un défi martial.
Maître Chan, pour une fois accepta
l’invitation et
se présenta simplement. Là il proposa
à l’empereur que chacun choisisse un animal pour
faire le défi. L’empereur qui connaissait la
réputation d’immortel de Chan accepta en se
demandant s’il n’allait pas faire
apparaître un puissant dragon contre son tigre
affamé. Mais le maître choisit …un
papillon. Celui-ci voletait dans la cage, mais le tigre furieux
n’arrivait à le briser. Epuisé, le
tigre s’affala sur le sol, et le papillon se posa
délicatement sur son museau. Chang San Feng dit
alors
à l’empereur voici l’essence
même du Tai-chi-chuan
lorsque la douceur triomphe de la
raideur, le doux l’emporte sur la force, et le calme
l’emporte sur l’agressivité. Purifiez
votre cœur, videz votre esprit des dépendances, et
vous embrasserez le Grand-Tout, vous connaîtrez le Tao !
Retournant au mont Wu Tang, le vénérable Chang
décida de se retirer. Enseignant ses derniers secrets
à ses amis et au singe Hsao
Ting, il voyagea seul
à travers le pays. On dit qu’il devint plus
espiègle, on commençait d’ailleurs
à le surnommer Lop
Tar, " le taoïste
peu
soigneux ", car ses cheveux longs pendaient
négligemment et souvent il éclatait
d’un rire puissant. Jusqu’au jour
où,… il disparut.
Certains disent que Lo
Hung, son ancien Maître «
dragon de feu », vint le chercher pour le guider
jusqu’au Palais Céleste. D’autres disent
qu’il se serait caché dans montagnes brumeuses,
coupé de l’avidité du monde, il
sommeille jusqu’au jour où il reviendra, parmi
nous, pour nous apporter de nouveaux précieux conseils.
Certains disent que tout ceci n’est que folie. Mais ceux qui
savent, eux,…le font.
(Source : extrait de
l’interview de
Maître Tian
Liyang paru dans le magazine Samourai n°2
de Février 2009)
"Quelle est l’origine du Wushu de Wudang ?"
Zhang Sanfeng a vécu sous la
dynastie des Song,
au 12
ème siècle. Il a d’abord
pratiqué le Wushu
de Shaolin. Puis il est venu à
Wudang et s’est initié au Taoïsme.
L’art martial doit correspondre à la nature aux 5
éléments.
Zhang Sanfeng a beaucoup
médité avant de créer le style interne
de Wudang.
"Le village de Chen
Jia Gou, où est né
le Tai-chi Chen
se trouve à quelques centaines de
kilomètres au nord. Y a-t-il eu des échanges
entre Chen Jia Gou
et Wudang ?"
Non la source n’est pas chen Jia Gou. A la fin du 19
ème siècle la religion taoïste a
été persécutée et on a
oublié jusqu’à l’existence
même de Wudang,
c’est pourquoi les autres styles se
sont développés.
"Comment le style de Wudang
est-il devenu
célèbre ?"
L’empereur Hui
Zhong avait invité Zhang Sanfeng au
palais impérial. Durant son voyage il a
été attaqué par des bandits : il est
descendu de son véhicule et s’est battu seul
contre 100 adversaires. Du coup il est devenu
célèbre dans toute la Chine et les gens ont
afflués à Wudang.
Huit écoles
différentes se sont créées : tous les
moines
taoïstes pratiquaient les arts martiaux et Wudang est devenu
plus célèbre que Shaolin.
Dans le Wushu
de Wudang,
la théorie taoïste dirige
la pratique des arts martiaux dans le respect de la nature. Les
techniques de combat sont très puissantes mais
l’objectif est d’abord de renforcer le
corps…
"Quelles sont les origines du Tai-Chi-Chuan ?"
Il y a eu deux écoles, l’école
du sud
et l’école du nord. L’école
du sud, avec Zang Song Xi
s’est
développée dans la ville de Lanzong. Elle a
beaucoup d’héritiers dans la région de
Shanghai
L’école du nord a été
créée sous les Ming par un moine
taoïste
dans le Shanxi. Ce moine a eu pour disciple Wang Zhong Yu. Wang
s’est rendu dans le Hénan à Zhaobao.
Là, il a rencontré un jeune garçon Jan
Fa qui est devenu son élève. Jian fa a eu deux
disciples : Chen
Wangting et Zhabao.
Chen Wangting
est le
créateur du style
Chen, l’école du nord
de Tai-chi-Chuan.
Mais son successeur Chen
Fake n’a jamais
voulu dire que son style venait de Wudang.
Aujourd’hui,
chaque année tous les grands maîtres de Tai-Chi se
réunissent à Wudang.
Le gouvernement avait essayé de supprimer le
Taoïsme. Autrefois les gens pratiquaient en secret durant la
nuit. C’est seulement en 1988, avec la visite de Qio Shi, le
président de l’assemblée Nationale, que
le Wushu de Wudang a
commencé à se
développer avec l’aide du gouvernement.
Sun Lutang - Yang chien Hou - Yang Chengfu - Chen Fake - Wang XiangZhai - Fu Zhongwen - Gu Ji - Chang san feng - haut de la page
A suivre ! ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Attestation d'affiliation FWDA 2022-2023 Ici... |
Aramis Tai-Chi-Chuan Accueil - Tai chi chuan - Tai-chi-chuan - Martial - Tai-chi-chuan Martial - Tai-chi-chuan Santé - Qi Gong - Boxe Chinoise / Sanda / Self Défense - Tuishou - Les Techniques - Gu Qi Dao - Épée du style Yang Attestation d'assurance Ici... |
Tél (Mob) : 06.20.84.61.03 Tél : 01.39.13.94.87 e-mail : Problème sur le site ! © Aramis 2015-2025 |