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Yang Chien-Hou (1839-1917)

Troisième fils de Yang Lu-Chan, Yang Chien-Hou apprit le Tai-Chi-Chuan avec son frère aîné, Yang-Ban-Hou, sous l'autorité de leur père.
Leur entraînement était très sévère, souvent ils se retrouvaient K.O, la tête et la bouche en sang. Leur père, qui supervisait leur pratique, avait opté pour un programme d'entraînement très dure afin que ceux-ci puissent acquérir un bon niveau. Ainsi sa maxime aurait été : "10 ans à étudier prés de la fenêtre, à l'intérieur, sans une fois regarder le jardin à travers la fenêtre".

Cet entraînement si rude ne tarda pas à provoquer quelques séquelles, car Yang-Ban-Hou tenta de s'enfuir, et Yang Chien-Hou fut recueilli de justesse en tentant de se pendre. Après ces dramatiques évènements Yang Lu-Chan corrigea son enseignement en devenant plus indulgent en déclarant -chacun possède un talent qui lui est propre, les progrès, ne peuvent être forcés-.

A la mort de leur père, ils devinrent les dépositaires du style Yang de Tai-Chi, mais le meilleur disciple de leur père, Cheng Hsiu-Feng, leur démontra rapidement qu'ils n'avaient pas encore acquis nombres des techniques miraculeuses de leur père et se moqua d'eux en disant que le style de leur père avait maintenant disparu. 
Conscient et honteux de leurs manques, ils décidèrent de s'entraîner hardiment durant trois années. Après ces trois années, ils retournèrent voir Cheng-Hsiu-Feng. Celui en observant leurs progrès les reconnut enfin comme successeur de leur père, et déclara qu'il les avaient titillés pour qu'ils se remettent en question et découvrent véritablement les techniques de leur père. Tout en leur parlant d'un geste de la main il rapprocha un fauteuil, sans le toucher, pour que ceux-ci puissent s'asseoir, les deux frères restèrent bouche- bée devant ce niveau encore supérieur au leur.

Yang Chien-Hou de nature plus douce et avenante que son frère aîné eu de nombreux élèves. Il s'entraînait avec des disciples experts à l'épée et au sabre avec pour toute arme un plumeau. Chaque fois que le plumeau touchait le poignet de l'élève, celui-ci était propulsé vers l'arrière. Il était également bon au bâton et à la lance. Quand son arme longue touchait l'arme adverse, la personne se retrouvait aussi propulsé en arrière. Sa démonstration la plus impressionnant fut avec un oiseau dans sa main. Pour s'envoler l'oiseau a besoin d'un appui solide, mais Chien-Hou percevant l'intention du volatile neutralisait la moindre impulsion et celui-ci restait collé à sa main.

Yang Chien-Hou mourra en 1917, sans maladie ni complications. Quelques heures avant de mourir il eut une prémonition et rassembla toute sa famille et ses disciples. Il leur donna un par un, ses dernières recommandations, alla prendre un dernier bain, changea ses vêtements et mourut quelques temps après, un sourire aux lèvres.

Récits tirés de Master TT Liang dans son ouvrage Tai-chi-chuan for Health and Self-défense écrit en 1974.




























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