Troisième fils de Yang Lu-Chan, Yang Chien-Hou apprit le
Tai-Chi-Chuan avec son frère aîné,
Yang-Ban-Hou,
sous l'autorité de leur père.
Leur
entraînement était très
sévère, souvent ils se retrouvaient K.O, la
tête et la bouche en sang. Leur père, qui
supervisait leur pratique, avait opté pour un programme
d'entraînement très dure afin que ceux-ci puissent
acquérir un bon niveau. Ainsi sa maxime aurait
été : "10 ans à étudier
prés de la fenêtre, à
l'intérieur, sans une fois regarder le jardin à
travers la fenêtre".
Cet entraînement si rude ne tarda pas à provoquer
quelques séquelles, car Yang-Ban-Hou tenta de s'enfuir, et
Yang Chien-Hou fut recueilli de justesse en tentant de se pendre.
Après ces dramatiques évènements Yang
Lu-Chan corrigea son enseignement en devenant plus indulgent en
déclarant -chacun possède un talent qui lui est
propre, les progrès, ne peuvent être
forcés-.
A la mort de leur père, ils devinrent les
dépositaires du style Yang de Tai-Chi, mais le meilleur
disciple de leur père, Cheng Hsiu-Feng, leur
démontra rapidement qu'ils n'avaient pas encore acquis
nombres des techniques miraculeuses de leur père et se moqua
d'eux en disant que le style de leur père avait maintenant
disparu.
Conscient et honteux de leurs manques, ils
décidèrent de s'entraîner hardiment
durant trois années. Après ces trois années, ils
retournèrent voir Cheng-Hsiu-Feng. Celui en observant leurs
progrès les reconnut enfin comme successeur de leur
père, et déclara qu'il les avaient
titillés pour qu'ils se remettent en question et
découvrent véritablement les techniques de leur
père. Tout en leur parlant d'un geste de la main il
rapprocha un fauteuil, sans le toucher, pour que ceux-ci puissent
s'asseoir, les deux frères restèrent bouche-
bée devant ce niveau encore supérieur au leur.
Yang Chien-Hou de nature plus douce et avenante que son
frère aîné eu de nombreux
élèves. Il s'entraînait avec des
disciples experts à l'épée et au sabre
avec pour toute arme un plumeau. Chaque fois que le plumeau touchait
le poignet de l'élève, celui-ci était
propulsé vers l'arrière. Il était
également bon au bâton et à la lance.
Quand son arme longue touchait l'arme adverse, la personne se
retrouvait aussi propulsé en arrière.
Sa démonstration la plus impressionnant fut avec un oiseau
dans sa main. Pour s'envoler l'oiseau a besoin d'un appui solide, mais
Chien-Hou percevant l'intention du volatile neutralisait la moindre
impulsion et celui-ci restait collé à sa main.
Yang Chien-Hou mourra en 1917, sans maladie ni complications. Quelques
heures avant de mourir il eut une prémonition et rassembla
toute sa famille et ses disciples. Il leur donna un par un, ses
dernières recommandations, alla prendre un dernier bain,
changea ses vêtements et mourut quelques temps
après, un sourire aux lèvres.
Récits tirés de Master TT Liang dans son ouvrage
Tai-chi-chuan for Health and Self-défense écrit
en 1974.
Sun Lutang
- Yang chien Hou
- Yang Chengfu
- Chen Fake
- Wang XiangZhai
- Fu Zhongwen
- Gu Ji
- Chang san feng
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